《莫泊桑短篇小说选》考级试题

《莫泊桑短篇小说选》考级试题

1、《我的叔叔于勒》揭示的主题是( )。

A封建制度对知识分子的毒害B人与人之间赤裸裸的金钱关系C社会和谐融洽

2、《我的叔叔于勒》这篇小说中,最终我们见到于勒了吗?

A没有,一直在期望着B见到了,但在躲避他C一直在寻找于勒,好亲人团聚

3、《我的叔叔于勒》这篇小说中,我们一家人在 见到于勒。

A轮船B火车C飞机场

4、《我的叔叔于勒》这篇小说中,我们见到的于勒在 。

A卖牡蛎B经商,是个暴发户C驾驶轮船,是个老船长

5、在《皮埃罗》中,皮埃罗是 。

A一个地名B对佣人的称呼C一条狗的名字

6、在《皮埃罗》中,勒费弗尔太太决定养狗的直接原因是( )。

A一天夜里,有人偷走了十几颗洋葱。B闲着无聊,打发时间。C政府规定每家必须养狗。

7、在《皮埃罗》中,皮埃罗最终的结局是( )。

A被枪毙了B下泥灰岩坑C作为礼物送人了

8、在《皮埃罗》中,勒费弗尔太太是一个 的人。

A吝啬且精明B慷慨又大方C真诚又善解人意

9、《月光》里,马里尼昂长老是个 的人。

A神父,具有狂热信仰但为人正直B在战场上英勇杀敌、顽强拼搏C医生,医术高明

10、《月光》里,马里尼昂长老最憎恨 。

A女人B战争C金钱

11、《小酒桶》里,希科老板是个 的人。

A阴险狡猾B诚实守信C勤劳善良

12、《小酒桶》里,玛格卢瓦尔老婆婆的最终结局是( )。

A喝得烂醉,跌在雪地里死了。B被人暗杀了。C远走高飞了。

13、《小酒桶》里,希科老板的阴谋得逞了吗?( )

A没有,一直在寻找机会。B得逞了,继承了农庄。C放弃这个计划了。

14、《老人》这篇小说里,那个奄奄一息的老人是农妇的( )。

A舅舅B父亲C爷爷

15、《老人》这篇小说里,希科夫妇请客人吃的是( )。

A烤苹果B面包C三明治

16、《老人》这篇小说里,谁发现了这位老人离开人世了?

A没人发现B一位乡下老婆婆C希科夫妇

17、《瞎子》里,瞎子的父母亲一去世,是谁收养他?

A姐姐B哥哥C妹妹

18、《瞎子》里,不符合小说内容的一项是( )。

A有一年冬天,瞎子被冻死在雪地里。B瞎子的尸体被乌鸦吃掉了一半。C瞎子过着乞讨的生活,终于发财了。

19、《瞎子》里,以下不是对瞎子的称呼的是( )。

A懒虫、饭桶B白吃饭的穷鬼C宝贝、摇钱树

20、《项链》里,罗瓦赛尔太太看到教育部部长送的请帖之后,她为什么不开心? A因为她没有漂亮的衣着服饰B因为她生病了C因为她有其他事情,走步开

21、《项链》里,罗瓦赛尔太太向她的好朋友借了什么?( )

A衣服B项链C漂亮的手提包

22、《项链》里,罗瓦赛尔太太参加完舞会后,发生了什么重要的事情?( )

A她被马车撞到了B和她的丈夫走散了C项链不见了

23、《项链》里,罗瓦赛尔太太弄丢得项链是真的吗?( )

A真的,价格昂贵B假的,不值多少钱C真的,不值多少钱

24、《项链》里,罗瓦赛尔太太参加完舞会后,是怎样回家的?( )

A找到了一辆夜里做生意的旧马车B和她丈夫跑回家的C没回家

25、《伞》中奥莱依太太的丈夫是( )。

A在陆军部当主任科员B小公务员C司机

26、《绳子》中奥什科纳老爹在广场上捡到了( )

A皮带B绳子C打火机

27、《骑马》中,埃克托尔是干什么的?( )

A海军部供职B厨师C歌唱家

28、《骑马》中,埃克托尔在骑马过程中,撞到了谁?

A老头儿B小姑娘C老太太

29、《骑马》的结局是( )

A埃克托尔准备把西蒙太太接回家照看B西蒙太太病死了C埃克托尔夫妇准备逃离小镇

30、《骑马》里,西蒙太太的病情怎么样?( )

A佯装病重,生活不能自理B恢复的很好,可以自理C一直在昏迷中

答案

1、B2、B3、A4、A5、C6、A7、B8、A9、A10、A11、A12、A13、B14、B15、A16、B17、A18、C19、C20、A21、B22、C23、B24、A25、A26、B27、A28、C29、A30、A

 

第二篇:莫泊桑短篇小说

莫泊桑短篇ESSAI D'AMOURLes dimanches d'un bourgeois de ParisEssai d'amour Beaucoup de poètes pensent que la nature n'est pas complète sans la femme, et de là viennent sans doute toutes les comparaisons fleuries qui, dans leurs chants, font tour à tour de notre compagne naturelle une rose, une violette, une tulipe, etc., etc. Le besoin d'attendrissement qui nous prend à l'heure du crépuscule, quand la brume des soirs commence à flotter sur les coteaux, et quand toutes les senteurs de la terre nous grisent, s'épanche imparfaitement en des invocations lyriques; et M. Patissot, comme les autres, fut pris d'une rage de tendresse, de doux baisers rendus le long des sentiers où coule du soleil, de mains pressées, de tailles rondes ployant sous son étreinte.Il commen?ait à entrevoir l'amour comme une délectation sans bornes, et, dans ses heures de rêveries, il remerciait le grand Inconnu d'avoir mis tant de charme aux caresses des hommes. Mais il lui fallait une compagne, et il ne savait où la rencontrer. Sur le conseil d'un ami, il se rendit aux Folies-Bergère. Il en vit là un assortiment complet; or, il se trouva fort perplexe pour décider entre elles, car les désirs de son coeur étaient faits surtout d'élans poétiques, et la poésie ne paraissait pas être le fort des demoiselles aux yeux charbonnés qui lui jetaient de troublants sourires avec l'émail de leurs fausses dents.Enfin, son choix s'arrêta sur une jeune débutante qui paraissait pauvre et timide, et dont le regard triste semblait annoncer une nature assez facilement poétisable.Il lui donna rendez-vous pour le lendemain neuf heures, à la gare Saint-Lazare.Elle n'y vint pas, mais elle eut la délicatesse d'envoyer une amie à sa place.C'était une grande fille rousse, habillée patriotiquement en trois couleurs et couverte d'un immense chapeau-tunnel dont sa tête occupait le centre. M. Patissot, un peu désappointé, accepta tout de même ce rempla?ant. Et l'on partit pour Maisons-Laffitte, où étaient annoncées des régates et une grande fête vénitienne.Aussit?t qu'on fut dans le wagon, occupé déjà par deux messieurs décorés et trois dames qui devaient être au moins des marquises, tant elles montraient de dignité, la grande rousse, qui répondait au nom d'Octavie, annon?a à Patissot, avec une voix de perruche, qu'elle était très bonne fille, aimant à rigoler et adorant la campagne, parce qu'on y cueille des fleurs et qu'on y mange de la friture: et elle riait d'un rire aigu à casser les vitres, appelant familièrement son compagnon: "Mon gros loup."Une honte envahissait Patissot, à qui son titre d'employé du gouvernement imposait certaines réserves. Mais Octavie se tut, regardant de c?té ses voisines, prise du désir immodéré qui hante toutes les filles de faire connaissance avec des femmes honnêtes. Au bout de cinq minutes, elle crut avoir trouvé un joint, et, tirant de sa poche le Gil-Blas, elle l'offrit poli

ment à l'une des dames, stupéfaite, qui refusa d'un signe de tête. Alors, la grande rousse, blessée, lacha des mots à double sens, parlant des femmes qui font leur poire, sans valoir mieux que les autres; et, quelquefois même, elle jetait un gros mot qui faisait un effet de pétard ratant au milieu de la dignité glaciale des voyageurs.Enfin on arriva. Patissot voulut tout de suite gagner les coins ombreux du parc, espérant que la mélancolie des bois apaiserait l'humeur irritée de sa compagne. Mais un autre effet se produisit. Aussit?t qu'elle fut dans les feuilles et qu'elle aper?ut de l'herbe, elle se mit à chanter à tue-tête des morceaux d'opéra tra?nant dans sa mémoire de linotte, faisant des roulades, Passant de Robert le Diable à la Muette, affectionnant surtout une poésie sentimentale dont elle roucoulait les derniers vers avec des sons per?ants comme des vrilles :Et moi-même, joyeux du retour du printempsJe me mis à chanter comme on chante à vingt ansPuis, tout à coup, elle eut faim et voulut rentrer. Patissot, qui toujours attendait l'attendrissement espéré, essayait en vain de la retenir. Alors elle se facha."Je ne suis pas ici pour m'embêter, n'est-ce pas ? "Et il fallut gagner le restaurant du Petit-Havre, tout près de l'endroit où devaient avoir lieu les régates.Elle commanda un déjeuner à n'en plus finir, une succession de plats comme pour nourrir un régiment. Puis, ne pouvant attendre, elle réclama des hors-d'oeuvre. Une bo?te de sardines apparut; elle se jeta dessus à croire que le fer-blanc de la bo?te lui-même y passerait ; mais, quand elle eut mangé deux ou trois des petits poissons huileux, elle déclara qu'elle n'avait plus faim et voulut aller voir les préparatifs des courses.Patissot, désespéré et pris de fringale à son tour, refusa absolument de se lever. Elle partit seule, promettant de revenir pour le dessert; et il commen?a à manger, silencieux et solitaire, ne sachant comment amener cette nature rebelle à la réalisation de son rêve.Comme elle ne revenait pas, il se mit à sa recherche.Elle avait retrouvé des amis, une bande de canotiers presque nus, rouges jusqu'aux oreilles et gesticulant, qui, devant la maison du constructeur Fournaise, réglaient en vociférant tous les détails du concours.Deux messieurs d'aspect respectable, des juges sans doute, les écoutaient attentivement. Aussit?t qu'elle aper?ut Patissot, Octavie, pendue au bras noir d'un grand diable possédant assurément plus de biceps que de cervelle, lui jeta quelques mots dans l'oreille. L'autre répondit :"C'est entendu."Et elle revint à l'employé toute joyeuse, le regard vif, presque caressante."Je veux faire un tour en bateau", dit-elle.Heureux de la voir si charmante, il consentit à ce nouveau désir et se procura une embarcation.Mais elle refusa obstinément d'assister aux régates, malgré l'envie de Patissot."J'aime mieux être seule avec toi, mon loup."Un frisson

lui secoua le coeur... Enfin !...Il retira sa redingote et se mit à ramer avec furie.Un vieux moulin monumental, dont les roues vermoulues pendaient au-dessus de l'eau, enjambait avec ses deux arches un tout petit bras du fleuve. Ils passèrent dessous lentement, et, quand ils furent de l'autre c?té, ils aper?urent devant eux un bout de rivière adorable, ombragé par de grands arbres, qui formaient au-dessus une sorte de vo?te. Le petit bras se déroulait, tournait, zigzaguait à gauche, à droite, découvrant sans cesse des horizons nouveaux, de larges prairies d'un c?té, et, de l'autre, une colline toute peuplée de chalets. On passa devant un établissement de bains presque enseveli dans la verdure, un coin charmant et champêtre, où des messieurs en gants frais, auprès de dames enguirlandées, mettaient toute la gaucherie ridicule des élégants à la campagne.Elle poussa un cri de joie."Nous nous baignerons là, tant?t !"Puis, plus loin, dans une sorte de baie, elle voulut s'arrêter :"Viens ici, mon gros, tout près de moi."Elle lui passa les bras au cou et, la tête appuyée sur l'épaule de Patissot, elle murmura :"Comme on est bien ! comme il fait bon sur l'eau !"Patissot, en effet, nageait dans le bonheur; et il pensait à ces canotiers stupides, qui, sans jamais sentir le charme pénétrant des berges et la grace frêle des roseaux, vont toujours, essoufflés, suants et abrutis d'exercice, du caboulot où l'on déjeune au caboulot où l'on d?ne.Mais, à force d'être bien, il s'endormit.Quand il se réveilla... il était seul. Il appela d'abord; personne ne répondit. Inquiet, il monta sur la rive, craignant déjà qu'un malheur ne f?t arrivé. Alors, tout là-bas, et venant vers lui, il vit une yole mince et longue que quatre rameurs pareils à des nègres faisaient filer, ainsi qu'une flèche. Elle approchait, courant sur l'eau : une femme tenait la barre ... Ciel ! ... on dirait ... C'était elle !... Pour régler le rythme des rames, elle chantait de sa voix coupante une chanson de canotiers qu'elle interrompit un instant quand elle fut devant Patissot. Alors, envoyant un baiser des doigts, elle lui cria :"Gros serin, va !"

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